Cocooning : la savoureuse tradition des (nouvelles) veillées du Ramadan

Crédit photo: Images/iStockphoto


Le mois de Ramadan rime souvent avec les veillées familiales. A l’occasion, les cordons bleus se mettent aux fourneaux pour faire renaître de nombreuses recettes tout droit venues de nos traditions ancestrales.

Désormais, les groupes d’amis s’y mettent aussi et, au lieu d’un brunch entre potes, s’organisent des soirées sucré-salé des plus savoureuses.

Cette nouvelle forme de cocooning est en train de gagner du terrain et on ne compte plus les invitations à venir déguster des mets faits maison, selon les règles de l’art et de l’hygiène.

 

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Des petits salés (Crédit photo: Abdel Aziz HALI – © Copyright mangeonsbien.com)

 

En fait, ces soirées d’un nouveau genre sont bel et bien le revival de traditions bien ancrées. Seulement, au lieu de se replier sur la famille, le cercle s’élargit aux amis, en quête de nouvelles convivialités.

Le plus épatant dans ces veillées, c’est qu’elles cultivent le goût des bonnes choses et nous font découvrir de véritables passionnés de l’art culinaire.

En effet, côté passion, ils et elles sont fort nombreux à troquer costards et tailleurs pour passer en cuisine avec  patience, savoir-faire et un zeste d’innovation.

C’est le cas de plusieurs de mes propres amis qui se font un plaisir de partager leur don pour la cuisine, avec en prime un petit grain de folie ou de nostalgie.

 

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La fameuse samsa en forme de cigares (Crédit photo: Inès MHADHBI – © Copyright mangeonsbien.com)

 

Ce sont alors des recettes parfois oubliées qui reviennent à la lumière, au grand bonheur des convives. Sans le savoir, ces recettes peuvent aussi dessiner les tendances de demain.

Très discrète sur son talent, une mienne amie vient ainsi de régaler son entourage avec une soirée ramadanesque sous le signe de la pâtisserie à l’ancienne.

Je ne vous raconte pas le régal! On passait de la mahkouka tradition à l’assida et ses saveurs. Les portions étaient conçues pour éveiller les papilles et restituer des goûts souvent oubliés.

L’assistance fera un triomphe aux trois déclinaisons de bouza, proposées par la maîtresse des lieux: au zgougou, au droô et avec un assortiment de fekia.

 

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« Bouza bel boufrioua » (Crédit Photo: chef Syrine GUETTAT – © Copyright mangeonsbien.com)

 

Le final fut éblouissant de fragrances avec une samsa dont le parfum (rare) était rehaussé par l’eau de géranium. Un régal issu d’un répertoire quasiment oublié.

Répondant à leurs passions pour la cuisine, les jeunes sont de plus en plus nombreux à se lancer dans ces aventures gustatives sur fond de nouvelle convivialité.

Et c’est une bonne nouvelle !


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