Influenceurs « food » VS critiques gastronomiques : stop aux amalgames !

Illustration : © influenth.com


En Tunisie, les influenceurs « food » (Blogueurs, Instagrameurs; TikTokeurs; YouTubeurs; Facebookeurs; Administrateurs, alias « Admins », de groupes culinaires sur le réseau de Mark Zuckerberg; etc…) se prennent pour des critiques gastronomiques.

Or, un critique gastronomique a ses propres codes et une certaine déontologie à respecter.

Tout d’abord, un « Food critic » doit être riche d’une longue expérience de journalisme culinaire et surtout bien outillé pour accoucher d’une critique sérieuse et crédible, englobant plusieurs paramètres : l’accueil, le service, la maîtrise de la cuisson, les accords vins-mets, la texture, le mariage des goûts, la créativité, le dressage, l’hygiène, le temps écoulé entre la commande et la mise en table, etc…

Par ailleurs, les internautes confondent, généralement, les inspecteurs (anonymes) des guides de notation (Michelin — Guide rouge –, Gault & Millau — Guide jaune –, The World’s 50 Best Restaurants, La Liste, etc…), les critiques gastronomiques (Food critics: dans la plupart du temps ce sont des journalistes spécialisés dans l’art culinaire) et les « Foodies », dits aussi « Reviewers » (Ex: TripAdvisor ou Yelp ou des indépendants).

En effet, seuls les inspecteurs des guides de notation doivent être anonymes (incognitos).

À défaut d’une invitation (spontanée) formulée par le Maître des lieux, les professionnels des métiers de bouche ou les influenceurs sur les réseaux socionumériques doivent, impérativement, payer la note de leur déjeuner/dîner et se comporter, correctement, comme de simples clients.

Le payement de la note garantit l’impartialité et l’indépendance ainsi que la crédibilité de l’avis professionnel.

Et dès le début, il faut informer le lecteur ou son audience si la publication a été réalisée dans le cadre d’un Publireportage ou d’une critique culinaire indépendante.

Malheureusement, au pays de la harissa, c’est la gabegie : car l’écosystème culinaire local est anarchique !


 

Un commentaire sur “Influenceurs « food » VS critiques gastronomiques : stop aux amalgames !

  1. Pierre Gassin says:

    Le critique doit donner son avis qui n’engage que lui. Mais il doit être argumenté. Il doit avoir une pratique culinaire et des connaissances de diététique et d’hygiène aussi. Il doit surtout être indépendant des marques, notamment des groupes industriels dont le but est uniquement de s’enrichir ! Bref, c’est un gibier rare ! Un avis sponsorisé est TOUJOURS à fuir.

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