Elles sont inséparables de la « zlabia »: un amour de « mkharek »

Crédit photo: Abdel Aziz HALI – © Copyright mangeonsbien.com


Réputées être une spécialité de la ville de Béja, les « mkharek » sont des beignets au miel de forme généralement ronde ou allongée (Ex: celles de Dar Chaâbane El Fehri dans le gouvernorat de Nabeul-ndlr).

 

 

A Béja, ils sont traditionnellement vendus dans une « borma », un récipient en terre cuite.

 

 

Typiquement tunisiens, ces beignets sont confectionnés avec de la farine et des oeufs battus qui donneront sa texture particulière au beignet. On utilise aussi du beurre salé dont le goût puissant donnera à la pâte plus de relief.

 

 

Pour l’anecdote, la pâte des « mkharek » est longuement travaillée, pétrie et malaxée. On la laisse ensuite reposer pour plusieurs heures. Cette tâche est tellement ardue que l’on surnomme « maadhba » (celle qui souffre) ces pâtes, comme pour souligner la complexité du processus de réalisation.

 

 

Elles sont ensuite frits dans de l’huile très chaude, égouttés puis trempés dans du miel ou un sirop sucré.

De Béja, les « mkharek » se sont répandues dans toute la Tunisie et comptent aujourd’hui parmi les classiques du mois de Ramadan.

 

 

D’ailleurs, leur nom ne rime-t-il pas avec celui des « zlabia » dont elles sont inséparables aussi bien sur les étalages des commerçants que dans nos habitudes alimentaires?


Post-sciptum: À Béja, on compte plusieurs artisans spécialisés dans les « mkharek », tels que: le célèbre Boutefaha Lahrach, Hamza Ben Chrifia, Lassaâd Oueld Slim, El Marssaoui, etc… Et à Dar Chaâbane El Fehri, Aouled Hammouda règnent en maîtres en proposant à leurs clients des « mkharek » classiques ou allégées en sirop de sucre (« المخارق الشايحة », dialecte tunisien) ou (« المخارق بلاشحور », en dialecte tunisien).


 

6 Commentaires sur “Elles sont inséparables de la « zlabia »: un amour de « mkharek »

  1. Mohamed Rached Khayati says:

    Les « mkharek » dites « chayha », c’est-à-dire moins imbibées sont, paradoxalement, plus chères parce que la pâte pèse plus que le caramel liquide de trempage et ainsi on a toujours une ou deux pièces supplémentaires par pesée.

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