Du curcuma, on s’en lasse jamais !


De son nom scientifique « curcuma longa », cette plante aromatique servant à l’assaisonnement des mets est une substance dont les vertus sont incalculables! Que sait-on vraiment de cette poudre qui jaunisse nos plats et guérisse nos maux?


D’où cela vient ?

Prenant racine du sud de l’Asie, le curcuma fait partie des plantes protectrices mentionnées dans des traités de santé gravés sur des tablettes de pierre datant d’environ 3000 ans avant JC. Il est cultivé depuis l’Antiquité en Inde où il y est très populaire.
Outre le contiennent indien, la Chine, la Taiwan, le Pérou, l’Australie, les Antilles, l’Indonésie (l’île de Java) et les Philippines en cultivent également.
Cette épice miraculeuse est tirée à partir de la Rhizome (partie souterraine de la tige), bouillie, séchée pour être réduite, à la fin, en poudre.
Le curcuma, aussi appelé safran de l’Inde, est utilisé pour parfumer et donner de la couleur aux plats. Son point fort est de corriger l’acidité des aliments .

Quelle apparence ?

On le trouve d’une façon générale sous la forme de poudre mais encore en gélules, comme complément alimentaire, ou en huile essentielle ou même sous la forme de plante à courtes tiges: il ressemble fortement au gingembre.

Quels sont ses bienfaits ?

Outre ses vertus anti-infectieuses et anti-inflammatoires, cette épice est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le traitement des maux d’estomac, les nausées et la perte d’appétit.
Vu ses propriétés antioxydants que lui confère sa forte teneur en polyphénols, cette plante agit sur radicaux libres endommageant l’ADN. Et donc, selon plusieurs études, le curcuma est de facto une épice anti-cancer.

En Asie et surtout en Inde, selon le célèbre oncologue français, le Dr Jean-Loup Mouysset, dans les pratiques médicales, le curcuma est conseillé dans le traitement des inflammations, du surpoids, des infections virales et autres maladies.

Comment l’utiliser ?

Consommer le curcuma seul est vivement déconseillé car l’organisme humain l’assimile mal. Pour optimiser au maximum ses propriétés (citées ci-dessus), il faudrait l’utiliser en poudre et le diluer dans une huile d’assaisonnement (huile d’olive de préférence) ou de cuisson.
Parallèlement, l’association de cette épice au poivre permet d’augmenter son absorption par le corps et décupler les effets anti-inflammatoires de la curcumine, appelée aussi diféruloyl-méthane (le pigment principal du curcuma).
Et pour bien garantir ses qualités nutritionnelles et organeleptiques, il est indispensable de conserver le curcuma à l’abri de la lumière.
Il est préférable, également, d’acheter le rhizome frais car il est nettement plus savoureux. Et si vous ne le trouvez pas, limitez votre achat à de petites quantités de poudre car son atome se dissipe vite.
Vénéré pour sa couleur et son parfum unique, le curcuma reste un élément incontournable des préparations alimentaires. Et comme le dit un proverbe bien connu en Inde: « C’est une herbe contre toute souffrance ». Ne vous en privez pas !

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